Echapper la Fast Fashion - WE ARE CLEAN - CLEAN FASHION

Comment échapper à la fast fashion sans dépenser trop ?

Vous n’avez pas forcément les moyens de dépenser 50€ pour un tee-shirt et les grandes enseignes sont, pour vous, la solution pour être habillée mode sans vous ruiner ? Sachez qu’il existe des solutions pour s’habiller à petits prix sans céder aux sirènes de la fast fashion. Quelques pistes.

Vous aimez vous offrir le vêtement à la dernière mode, copié sur un modèle de créateur, mais à petit prix ? Vos virées shopping passent forcément par les grandes enseignes type H&M, Zara, Bershka ou Primark ? Vous avez découvert pendant les confinements les pure players type Shein, Wish ou Pretty Little Things, cette ultra fast fashion qui offre un choix incroyable et sans cesse renouvelé de vêtements dernier cri à prix mini et vous êtes devenue adepte ?
Il est possible d’échapper à cette fuite en avant qui fait dépenser sans cesse plus et qui détruit la planète.

Ce qui se cache derrière cette ultra mode petit prix

  • Des matières premières ultra polluantes, qu’il s’agisse de coton bourré de pesticides et qui a demandé des milliers de litres d’eau pour être cultivé puis traité, de tissus synthétiques type polyamide ou polyester, tirés de la pétrochimie polluante, qui relarguent des microplastiques à chaque lavage.
  • Des ouvriers exploités, travaillant dans des conditions insalubres et ultra précaires, très mal traités et payés, exposés à des substances qui les rendent malades et qui polluent air et rivières des zones où ils vivent.
  • Des collections sans cesse renouvelées, toutes les semaines voire quotidiennement, ce qui peut paraître plaisant quand on se veut à la dernière mode, mais qui implique un gâchis injustifiable. Ainsi, des tonnes de vêtements échouent dans des décharges à ciel ouvert en Afrique ou en Amérique du Sud et polluent des paysages pendant des décennies
  • Des clients pris dans un engrenage, une sorte de frénésie acheteuse, qui sous prétexte de payer moins cher, dépensent en fait toujours plus.

Bref, un combo insoutenable. A l’heure du bouleversement climatique et d’une volonté de mode éthique, plus rien ne peut justifier une telle gabegie.

Alors, que faire ?

Les friperies et Ressourceries

Elles n’ont plus l’image poussiéreuse d’autrefois et sont même souvent hype. Les vêtements proviennent de dons de particuliers ou de lots d’industriels achetés en grandes quantités. Qu’il s’agisse de friperies type Guerrisol, de Ressourceries ou Recycleries comme on en trouve désormais dans chaque ville, ou même de magasins de vêtements vendus au poids, on trouve, en s’armant de patience et en chinant bien, des pépites au milieu de vieux chiffons. Car il y a parfois, à prix défiant toute concurrence (2 à 20€), des vêtements de créateurs et des pièces vintage ultra lookées. Et puis, finalement, fouiller dans un bac chez Primark ou chez Guerrisol, il n’y pas grande différence. Et au moins, on donne une seconde vie à un vêtement qui devient durable et responsable.

Dépôts vente, rayons et sites de seconde main

Le Dépôt-vente, pour de jolies pièces

Une autre façon de se procurer des vêtements mode et moins chers, sans acheter du neuf, est de traquer les dépôts vente. Le prix y sont généralement plus élevés que dans les friperies, car les vêtements y ont été déposés par des particuliers et que le revendeur doit aussi en tirer une marge. Mais cela permet de trouver de jolies pièces de marques moyenne et haut de gamme (Maje, Sandro, Bash, et même Chanel, Saint Laurent) à au moins la moitié du prix boutique. Des pièces qu’on ne s’offrirait pas autrement et qui dureront bien plus longtemps – on l’espère – que des vêtements de Fast Fashion. L’alternative? Les sites comme Vestiaire Collective, où l’on trouve des marques et des pièces contrôlées par des experts.

Rayons et sites seconde main

Qui ne connaît pas Vinted ? Cette plateforme de vente entre particuliers d’origine lituanienne s’est implantée dans toute l’Europe en quelques années, et a supplanté Le Bon Coin ou Ebay, plus généralistes. On y dégote aussi bien des vêtements de marque que de fast fashion, à moindre coût. Le travers auquel il faut échapper ? Acheter des monceaux de vêtements Zara, H&M et autres, parce qu’ils y sont encore moins chers.
Titillées par cette manne, de plus en plus d’enseignes, de Monoprix à Pimkie en passant par les grands magasins, proposent eux aussi des portants seconde main.

Les Outlet et sites de soldes

Vous ne supportez pas l’idée de porter des vêtements ayant été portés par d’autres ?
Alors, à vous les sites de type Veepee ou Showroomprive, ou les Villages Outlet comme La Vallée Village ou la ville de Troyes, qui vendent à moitié prix les collections précédentes. On fait des économies, on achète des vêtements quand même encore à la mode et de meilleure qualité, puisque ce sont des boutiques de soldes de marques. Le hic ? On entretient par ce système ce cercle vicieux de la surproduction et donc la surconsommation.

Acheter éthique

Là, il s’agit de changer de paradigme et de mode de consommation. Au lieu de 5 tee-shirts pas chers, qu’on ne portera finalement que 2-3 fois car ils sont de piètre qualité ou qu’on s’en lasse vite, on s’en achète un en coton bio et éthique, un beau classique indémodable comme une marinière de fabrication française, ou une chemise en lin. On peut aussi mixer une belle pièce éthique – un jean, un manteau, que l’on va garder longtemps – avec des articles de seconde main plus trendy.

Reste une dernière solution, le troc. On se réunit entre amies, et amies d’amies. Chacune apporte les vêtements et accessoires dont elle ne veut plus et on s’échange les articles. Un bon moyen de s’offrir une nouveauté… gratuitement ! Rires garantis en prime.

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