Alimentation vivante - WE ARE CLEAN - CLEAN EATING

L’alimentation vivante, c’est quoi ?

On parle de plus en plus de cette alimentation « vivante » que la société de consommation a tendance à oublier. Qu’est-ce que l’alimentation vivante exactement ? Quels sont ses bénéfices pour votre santé ? Comment l’introduire dans votre assiette ?

Il y a très, très longtemps, l’homme se nourrissait d’aliments crus, de baies ou d’animaux. Tout se consommait aussitôt car le feu n’était alors qu’un élément effrayant et dévastateur. Mais il ne s’agissait pas à proprement dit d’alimentation vivante. La première nutritionniste à avoir officialisé ce concept fut Ann Wigmore, née en 1909 en Lituanie. Quand on lui détecta un cancer du sein, elle décida de se soigner essentiellement par l’alimentation, qu’elle changea du tout au tout en y intégrant uniquement des aliments riches en enzymes et en nutriments tels que les fruits et légumes crus ou fermentés, les graines germées, certaines céréales, des noix, des jus d’herbes. L’alimentation vivante, que l’on peut aussi qualifier de crudivorisme, vante les bienfaits des aliments qui n’ont pas été cuits et qui ont donc conservé leurs nutriments et vitamines

Le « vivant » avant l’assiette

Selon les experts, nutritionnistes, naturopathes, diététiciennes… le vivant a tout bon. Pourquoi ? Parce que les aliments vivants sont des boules d’énergie qui transmettent cette dernière à qui les consomme tout cru. Par transitivité, le vivant génère ou, a minima, entretient le vivant. L’énergie vitale, l’élan vital, le bilan de vitalité, gravitent autour d’un même axe : le vivant. Et, de façon plus subtile encore, quand on s’intéresse à ce concept, on voit plus loin que le bout de son assiette.

Respecter la vitalité de l’aliment

Pour profiter des bienfaits nutritionnels d’un aliment, il ne suffit pas de le cuisiner avec brio. Mais bien de commencer à intégrer sa vitalité dès le premier contact… Car l’alimentation vivante nait dans le regard que l’on pose sur ce que l’on va mettre dans son assiette. Choisir en conscience, en connaissant le chemin parcouru par l’aliment, en visualisant ou en imaginant le cultivateur qui a fait pousser le blé, le boulanger qui a pétri la pâte, le maraicher qui a récolté les fruits et les légumes. Le vivant nait avec ce que chaque personne impactée dans le processus de production a pu (positivement) y mettre. Certes, tout n’est pas contrôlable et il y a forcément des imperfections, des bousculades, de la précipitation, de la stagnation dans des entrepôts etc. Mais, plus il y a de bonnes intentions et de valeurs autour de la production, de la récolte, de la distribution, de la préparation, plus le vivant est respecté. L’être humain étant un être de vibrations, de polarités, d’énergie, il insuffle ce qu’il est à ce qu’il prépare. Ainsi, un repas cuisiné dans la hâte, sans plaisir et par contrainte, n’aura pas les mêmes saveurs que celui qui aura été préparé en y consacrant le temps juste, la bonne intention et le plaisir.

La nouvelle révolution alimentaire - WE ARE CLEAN - CLEAN EATING
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Car, comme aime à le rappeler le Dr Pierre Joyau, auteur avec Cyrile Laporte de « La nouvelle révolution alimentaire » aux éditions Mango, « Nous sommes ce que nous mangeons, ce que nous pensons, ce que nous respirons, ce que nous bougeons », en être conscient c’est déjà mettre du vivant dans son alimentation. Et ces notions, rencontres entre l’énergétique et la nutrition, sont l’air de rien, issues des sciences quantiques.   

Le « vivant » dans l’assiette

Manger comme on le fait dans les blue zones, de Lomo Linda en Californie, à Okinawa au Japon en passant par Icarie en Grèce ou Nicoya au Costa Rica, c’est préférer les végétaux et les aliments bruts en les associant a une bonne hygiène de vie, faite d’exercice physique, d’un repos de qualité et de lien social. Cette combinaison vertueuse alchimise l’alimentation vivante. Les aliments bruts sont sous leur forme entière (et vivante) et non fractionnée, dissociés et « morts ». En effet, la vie se crée grâce aux enzymes qui sont à l’origine de toutes les réactions chimiques à l’intérieur de l’organisme. Ces enzymes sont des protéines dont le rôle est d’engendrer des réactions chimiques au cœur des cellules. Or, elles sont rapidement détruites à la cuisson (dès 42° !) au même titre que bon nombre de vitamines (à partir de 60° pour la vitamine C, à 90° pour la B, à 100° pour les minéraux et oligoéléments). Sans elles, les aliments perdent une grande partie de leurs vertus. C’est donc en épargnant aux aliments une cuisson destructrice, que les aliments crus gardent leur caractère vivant.

Attention à la conservation

Il est important de veiller à la bonne conservation des aliments, au respect des dates de péremption, afin d’éviter tout risque d’intoxication. Si les bactéries, virus, champignons ou parasites, prolifèrent dans tous les aliments, ils sont particulièrement enclins à se multiplier dans le cru, n’étant plus neutralisés (tout ou partiellement) par la cuisson. Gare aux graines germées et aux aliments fermentés « maison » car ces deux préparations doivent se faire dans le plus strict respect des étapes clés, au risque de devenir de véritables potions toxiques. Alors, on se lance quand même ? Oui, car la cuisson de tout et la maigre place laissée aux aliments crus dans nos assiettes créent une véritable carence en nutriments fondamentaux. Le seuil à ne pas franchir pour bénéficier du statut « cru » ? Les 42° fatidiques. Raison pour laquelle certains restaurants ont opté pour ce nom que seuls les initiés peuvent comprendre…

L’assiette vivante type

Odile Chabrillac, naturopathe, Directrice de l’Institut de Naturopathie Humaniste, prône l’alimentation crue à hauteur d’environ 70% de notre assiette, « tout en s’adaptant à nos conditions de vie, à notre climat, aux températures ». L’assiette fétiche des naturopathes se compose de jaunes d’œufs, de laitages frais de bonne qualité et bios, d’oléagineux tels que les amandes, les noisettes, les noix de toutes sortes, les graines de tournesol, le sésame, les algues d’eau de mer ou d’eau douce, certaines céréales et légumineuses germées, le pollen frais, les champignons, les fruits frais ou séchés, les légumes crus et leurs jus, les avocats (de saison et de production locale), les noix de coco, les herbes, aromates, condiments, la chlorophylle, les laits végétaux maison (à base d’amande, d’avoine, de noisettes…), le chocolat cru. Mais manger vivant ne se limite pas à manger cru (par exemple, viandes et poissons crus sont morts…), la règle est surtout de privilégier l’alimentation naturelle, non transformée, non pasteurisée, biologique, sans engrais ni pesticides, la plupart du temps germée ou lactofermentée. Tout ce qui est germé, en pleine croissance, est une véritable « bombe » de nutriments en mouvement, poussés par cet élan de vie du fruit ou du légume en devenir. Pensez aussi à la cure de sève de bouleau, récoltée au printemps, elle est une véritable cure de jouvence et de détox pour un organisme qui ne demande qu’à sortir de l’hiver.

Le vivant c’est mieux parce que…

Super énergisante, l’alimentation vivante permet de faire le plein de nutriments de qualité et d’éviter le coup de pompe d’après repas. Elle est aussi l’assurance d’un teint plus frais, de cheveux, d’une peau et d’ongles au top avec, en prime, un cholestérol en chute, moins de fringales et un système immunitaire dopé. Aux antipodes des aliments transformés, le vivant n’en a aucun inconvénient et ne crée pas de carences. Super modifiés, trop sucrés, trop gras, les aliments transformés sont très couteux en énergie pour l’organisme qui doit se sur-adapter pour les traiter et limiter leurs méfaits. Le plus connu ? L’acidification du sang qui amène le corps à compenser en puisant dans ses réserves de minéraux (notamment dans les ongles, les cheveux, les os…) pour neutraliser cette acidité. Outre les nutriments, le vivant est riche en antioxydants, protecteurs des cellules mais aussi en fibres, clé d’un bon transit et d’une détoxification naturelle et quotidienne. Et si passer au tout cru n’est ni indispensable, ni adapté à tous, le faire entrer en douceur dans l’alimentation est une carte santé à jouer sans hésiter. Manger cuit et chaud est non seulement réconfortant mais non dénué d’atouts : une bonne soupe obtenue après une cuisson douce apporte son lot de vitamines et de fibres. En prime, la cuisson est déjà une forme de première digestion des aliments et permet aux personnes au système digestif paresseux de se nourrir de façon confortable.

Le vivant à boire aussi !

Jus - WE ARE CLEAN - CLEAN EATING

L’eau est la boisson vitale par excellence, c’est elle qui permet la communication cellulaire, une communication pure, porteuse d’un message non pollué par l’ajout de sucres, de thé, de café, de fruits. L’eau peut alors jouer pleinement son rôle de catalyseur cellulaire. En plus, mais jamais à la place, on peut boire des infusions de plantes fraîches, du thé, du café de qualité, des jus de fruits fermentés. On exclue de son caddie les boissons industrielles vides et mortes. Transformés eux aussi à l’excès, les jus de fruits et laits végétaux pasteurisés, souvent pollués par des sucres et sels ajoutés, ont perdu la quasi-totalité de leurs vitamines.
Les boissons vivantes, elles, sont fraiches, de saison, sans pasteurisation. Il faut les conserver au frais, à l’abri de la lumière et les déguster dans un délai très court. Pressés à froid afin de conserver minéraux et vitamines, les fruits frais ou oléagineux sont respectés et restent porteur d’énergie et de vitalité. Pour éviter un excès de sucre, préférez des jus associant légumes et fruits comme betterave, carottes, pommes, gingembre, ou encore brocolis, gingembre, curcuma. Optez aussi pour des jus fermentés, vivants grâce à la présence d’une bactérie naturelle, idéale pour la bonne santé du microbiote.

Recette pour un jus maison.

  • Il vous faut un extracteur de jus, une bouteille d’un litre, un kilo de légumes au choix (carotte, céleri, betterave ou autre), un oignon, 150 grammes de chou, 2 cuillères à soupe de jus de choucroute ou un sachet de ferments pour légumes frais (en boutique diététique), deux cuillères à café de sel.
  • Pelez vos légumes, ajoutez l’oignon, le chou et passez le tout à l’extracteur de jus. Versez le jus dans la bouteille et ajoutez le jus de choucroute ou le sachet de ferments.
  • Fermez la bouteille hermétiquement mais pensez à ouvrir le bouchon une fois par jour pour évacuer la pression naturellement créée par la fermentation des légumes. À faire trois jours de suite en prenant soin de secouer la bouteille chaque jour, matin et soir, afin d’éviter que le mélange ne moisisse.
  • Après quatre à cinq jours, la fermentation est faite, vous pouvez alors conserver votre jus a réfrigérateur pour le stabiliser et le consommer à votre guise.
  • Vivante aussi, la sève de bouleau, qui se récolte chaque année au printemps et se vend une fois par an et se consomme en cure de trois semaines pour à la fois détoxifier l’organisme et le revitaliser.

Parce qu’instinctivement le vivant appelle le vivant, lancez-vous et introduisez peu à peu dans vos menus le cru, les légumes et jus fermentés. Votre microbiote, qui tapisse le tube digestif, est vivant et porteur d’environ dix mille milliards de bactéries qui constituent les premiers remparts du système immunitaire, celui-là même qui nous protège des pathologies de toutes sortes. Et nous permet de rester tout simplement… en vie !

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